Réglez votre lecture
-Aa
+Aa
Taille du texte : 16px
><
<>
Largeur de la colonne : 600px

Figures de l'élément «Braun/Apple: des survivances paradoxales»

  • Fig. 38

    Dieter Rams, Dietrich Lubs, calculette Braun ET66, 1987. Dimensions: 139mm (h.) × 82mm (l.) × 16mm (p.). La calculette était vendue avec une protection coulissante.

    [Source] Amazon. Images© Amazon.

  • Fig. 39

    Calculette Braun ET66

    [Source] Amazon. Images© Amazon.

  • Fig. 40

    Calculette, application Apple, iPhone (Edge), 2007. Dimensions de l’iPhone Edge : 115mm (h.) × 61mm (l.) × 11,6mm (p.). Résolution d’écran: 320 × 480px, 160ppp.

    [Source] Apple.com, 2007. Image © Apple Inc.

  • Fig. 41

    Calculette, application Apple, iPhone5, système d’exploitation ios6, 2012. Dimensions de l’iPhone5: 123,8mm (h.) × 58,6mm (l.) × 7,6mm (p.). Résolution d’écran: 960 × 640px, 326ppp.

    [Source] Apple.com, 2012. Image „© Apple Inc.

  • Fig. 42

    Calculette, application Apple, iPhone5, système d’exploitation ios7, 2013.

    [Source] Apple.com, 2013. Image © Apple Inc.

  • Fig. 43

    Dieter Rams, Dietrich Lubs, calculette Braun ET55, écran lcd, logo Apple, 1981. Révélée par le site Das Programm, cette calculette faisait partie des cadeaux réservés aux employés Apple. Elle apparaît dans le catalogue de vêtements et d’accessoires Apple Collection 1986-1987 (casquettes, ceintures, jouets, etc.), publié avant le retour de Steve Jobs à la tête d’Apple en 1997.

    [Sources] «Das Programm», Flickr, et «The Apple Collection: 35 images», Imgur. Photo © Das Programm.

  • Fig. 44

    Captures d’écran du dvd Objectified, Gary Huswit, Plexifilm, octobre 2009. Dans cet extrait, Dieter Rams mentionne Apple comme s’inscrivant dans la continuité des valeurs de Braun. On voit ensuite Jonathan Ive manipuler des échantillons techniques d’objets Apple. 

    [Source] «Objectified – Jonathan Ive», Vimeo, octobre 2009.

  • Fig. 45

    Marcel Breuer, Fauteuil Wassily (B3), 1925. Structure métallique tubulaire chromée. Assise, dossier et accoudoirs tendus de bandes d’épais cuir noir piqué sellier en bordure. Dimensions: 73cm (h.) × 78cm (l.) × 68cm (p.). 

    [Source] Art Tattler International.

  • Fig. 46

    Erich Consemüller, Untitled (Femme dans un fauteuil Wassily (B3) de Marcel Breuer portant un masque d’Oskar Schlemmer et une robe de Lis Beyer). v. 1926, épreuve gélatino-argentique, collection privée.

    [Source] Art Tattler International.

  • Fig. 47

    Marcel Breuer dans le fauteuil Wassily (B3), v. 1926.

    [Source] Cité de l’architecture et du patrimoine. Image © Constance L. Breuer.

  • En 1951, les frères Erwin et Arthur Braun prennent la direction de la compagnie éponyme, fondée par leur père Max Braun, ingénieur, qui avait ouvert un petit magasin d’appareils électriques à Francfort-sur-le-Main en 1921. Les jeunes frères poursuivent la production d’équipement audio et radiophoniques, et sont rapidement reconnus pour la grande qualité sonore de leurs lecteurs, tels que la célèbre gamme SK.

    En 1950, les radios en bois avaient des formes arrondies et aérodynamiques oscillant entre esprit baroque ou romantique, somptueusement agrémentées de finitions en laiton ou en métal chromé. Premières radios du renouveau de la marque Braun, les modèles SK1 et SK2 (1955-1958) conçus par Artur Braun et Fritz Eichler tranchent radicalement avec le style de l’époque. La façade enceinte perforée de la gamme SK rend lisible les trois éléments circulaires. L’indicateur de fréquence est accompagnée de deux boutons réglables. Celui de gauche combine le réglage du volume à l’allumage ON/OFF, celui de droite servant au choix des stations AM/FM. Fritz Eichler travailla pour Braun jusqu’en 1978.

  • Fig. 50

    «Appareils SK – parmi les plus belles formes industrielles au monde»

    [Source] Braun Neue Geräte, catalogue, 1957.

  • Fig. 51

    Radio Braun SK2, 1958. Dimensions: 23,8cm (l.) × 15,4cm (h.) × 13cm (p.). Bois laqué blanc ou noir. 

    [Sources] Nite_Owl, Flickr, et Design of the 20th Century.

  • Hans Gugelot fut l’un des deux designers de la HfG Ulm auxquels Artur Braun fit appel pour établir les nouvelles bases de la marque. Dieter Rams ne prendra la tête du département design de Braun qu’en 1961, poste qu’il occupera jusqu’en 1995.

  • Fig. 52

    Hans Gugelot, radio Braun G11, 1955. Vues de face, de dos et de profil. 

    [Source] Radioboran.

  • Fig. 53

    Hans Gugelot, radio Braun G11, 1955. Vue de face.

    [Source] Das Programm. Image © Das Programm.

  • Conçu par Dieter Rams et Hans Gugelot, le tourne-disque SK4 diffère largement des modèles produits depuis les années 30. Les boutons de réglage ne sont pas situés sur la face avant, mais rassemblés sur le dessus. Le design «intégré» rassemble la platine disque, l’amplificateur et la radio, définissant ainsi une tendance qui perdurera jusqu’à aujourd’hui. La couverture en plexiglas est à l’origine du surnom du SK4, «cercueil de Blanche-Neige» («Snow White’s coffin»), exemple le plus significatif du design allemand d’après-guerre.

  • Fig. 54

    Tourne-disque Braun SK4. Vue de dessus.

    [Source] Altertuem Liches. Image © Roman Raack.

  • Fig. 55

    Tourne-disque Braun SK4. Dimensions: 58cm (l.) × 24cm (h.) × 29cm (p.).

    [Source] Blog Modernica.

  • Fig. 56

    Tourne-disque Braun SK4. Vue de dos, de face de et profil. 

    [Source] Das Programm. Image © Das Programm.

  • Fig. 57

    «>SK4 – un nouveau Phonosuper»

    [ Source ] Braun Neue Geräte, catalogue, 1957.

  • Fig. 58

    Theodor Hosemann, illustration extraite de Mjallhvít, traduction islandaise du conte Blanche-Neige et les Sept Nains des frères Grimm, 1852.

    [Source] Wikipedia. Image du domaine public.

  • Fig. 59

    Détail du tourne-disque Braun SK4.

    [Source] Das Programm. Image © Das Programm.

  • Fig. 60

    Bibliothèque Design, poster des «10 principes du bon design» énoncés par Dieter Rams en 1985, 2009. Dimensions : 84,1 × 118,9cm. 

    [Source] Bibliothèque Design. Image © Bibliothèque Design.

  • Fig. 61

    Couvertures des revues Braun + Design et Design + Design, éditées par Jo Klatt et Gunther Staeffler de 1984 à 1994.

    [Source] «Das Programm», Flickr.

  • Conçu par Steve Wozniak, Steve Jobs et Ronald Wayne dans le garage de la famille Jobs, l’ordinateur Apple I (1976) fut le premier produit commercialisé par la marque éponyme. Environ 200 unités furent produites, au prix public de 666,66$. L’Apple I était uniquement constitué d’une carte mère «assemblée», ce qui le distinguait des autres machines de l’époque, qui étaient vendues en kit. Pour pouvoir utiliser l’appareil, l’utilisateur devait intégrer lui-même la carte mère dans un boîtier alimenté, et le relier à un clavier et à un écran de télévision. C’est l’utilisation de ces périphériques qui distingua l’Apple I de ses concurrents tels que l’Altair 8800, où l’utilisateur devait programmer avec des interrupteurs, et où l’affichage utilisait des lumières clignotantes. L’Apple I fut une machine innovante pour son époque, malgré son manque de graphismes ou de fonctions sonores. Le manuel de l’Apple I comprenait les plans de montage de la carte mère, ainsi que le principes généraux du langage formel Apple basic. Une carte facultative, fournissant une interface pour un lecteur de cassette, fut proposée plus tard pour un prix de 75$. La production fut arrêtée en mars 1977, avec l’apparition de son successeur, l’Apple II.

  • Fig. 62

    Photographie de l’Apple I au musée Smithsonian, Washington D.C. 

    [Source] Wikimedia. Photo Ed Uthman, mars 2003. Image sous licence libre cc by-sa.

  • Fig. 63

    Carte mère de l’Apple I (1976) entourée de ses périphériques d’entrée-sortie et du manuel d’utilisation.

    [Source] Auction Team Breker. Image © Auction Team Breker.

  • Fig. 64

    Publicité pour l’Apple I, octobre 1976.

    [Source] The Mothership. Image © Apple Inc.

  • Lancé en 1977, Apple II, est l’un des premiers ordinateurs «personnels» produits en grande série. Il s’installa dans les foyers et écoles grâce à une offre logicielle novatrice, comme le traitement de texte Wordstar ou le tableur VisiCalc, ouvrant la voie à une économie des programmes. L’architecture ouverte de l’Apple II permettait aux utilisateurs de configurer leurs environnements de travail en choisissant eux-mêmes leurs composants. Les machines suivantes ne bénéficieront pas d’une telle marge de liberté.

  • Fig. 65

    Ordinateur Apple II avec lecteurs de disquette disk ii et moniteur d’affichage. 

    [Source] Musée Bolo, epfl, Lausanne. Image sous licence libre cecill.

  • Fig. 66

    Publicité pour le lancement de l’ordinateur Apple II, 1977.

    [Source] The Mothership. Image © Apple Inc.

  • Fig. 67

    Publicité «Best selling» pour l’Apple II, 1978.

    [Source] The Mothership. Image © Apple Inc.

  • Fig. 68

    «We interrupt this magazine for some important programs.», publicité Apple publiée dans le magazine Personal Computing, novembre 1984.

    [Source] M. Wichary, Flickr. Image © Apple Inc.

  • Fig. 69

    «How to turn a sea of data into data you can see», publicité pour l’ordinateur Apple III, 1983.

    [Source] M. Wichary, Flickr. Image © Apple Inc.

  • Fig. 70

    «So advanced, you already know how to use it.», publicité Apple, magazine Personal Computing, juin 1989. Extraits: «Pour vous servir d’un ordinateur traditionnel, vous devez en premier lieu le programmer en vous aidant du manuel d’utilisation pour apprendre un ensemble d’instructions complexes, qui changent d’un programme à l’autre. Lisa remplace ces instructions par des images familières, qui fonctionnent de la même manière dans tous les programmes. Les dossiers des fichiers ressemblent à des dossiers papier. Il y a une calculette, des enveloppes, et même une poubelle. Vous pouvez ainsi travailler avec Lisa de la même façon que vous travaillez au bureau. […] Vos efforts sont concentrés sur ce que vous avez à faire — et non pas sur l’utilisation de l’ordinateur.» On remarquera que la calculette photographiée, au logo masqué, est le modèle ET55 de Braun (1981), design Dieter Rams et Dietrich Lubs.

    [Source] M. Wichary, Flickr. Image © Apple Inc.

  • Fig. 71

    «Create», publicités Apple, série «Human Interface», 1997: «You are not here to do what has already been done.»

    [Source] M. Wichary, Flickr. Image © Apple Inc.

  • Sorti en 1998 l’Imac G3 (design Jonathan Ive) incarne le succès du retour de Steve Jobs à la tête de la compagnie Apple. Les formes arrondies, la transparence et la couleur de l’iMac tranchent avec le beige alors en vigueur («no more beige box» ), dans le but de démystifier le rapport à l’informatique. La conception «tout en un» et la poignée de transport rendent mobile l’ordinateur.

  • Fig. 72

    Publicité pour le lancement de l’ordinateur Apple iMac G3, 1999.

    [Source] The Mothership. Image © Apple Inc.

  • Fig. 73

    Steve Jobs pose en 1998 avec l’iMac G3.

    [Source] Vosizneias.com. Photo © Apple Inc/Moshe Brakha.

  • Fig. 74

    Vue de profil de l’Apple iMac G3. 

    [Source] «Original iMac introduction – Apple Special Event (1998)», Every Steve Jobs Video, février 2013. Image © Apple Inc.

  • Présenté par Steve Jobs en 2010, l’iPad reprend les principales caractéristiques du téléphone iPhone (sorti en 2007), les deux produits ayant été conçus en même temps. Cette tablette tactile sans clavier physique met en avant la consultation de médias: livres, magazines, jeux, films, musiques, Internet, etc. Des «applications» telles que Pages ou Numbers permettent des usages bureautiques simples.

  • Fig. 75

    Steve Jobs présente pour la première fois l’iPad au Yerba Buena Center for the Arts de San Francisco, le 27 janvier 2010.

    [Source] Wikimedia. Photo Matt Buchanan. Image sous licence libre cc by-sa 2.0.

  • Fig. 76

    Apple iPad (première génération) avec le site web du New York Times. Dimensions de l’iPad: 242,8mm (h.) × 189,7mm (l.) × 13,4mm (p.). Résolution d’écran: 1024 × 768px, 132ppp. 

    [Source] Apple.com, 2011. Image © Apple Inc.

  • Fig. 77

    Brochure pour le système de rangement Vitsœ 606, 2010. Format A4.

    [Source] «Vitsœ brochures». Image © Vitsœ.

  • Fig. 78

    Dieter Rams, Système de rangement Vitsœ 606, 1960. Adaptés à toutes les configurations, les éléments produits aujourd’hui sont toujours compatibles avec les modules d’origine.

    [Source] Vitsœ. Image © Vitsœ.

  • Fig. 79

    Mixeur Braun KM3 (design Gerd Alfred Muller, 1957) posé sur une étagère Vitsœ 606 (Design Dieter Rams, 1960). 

    [Source] OEN, « 606 Universal Shelving System Designed by Dieter Rams». Image © Das Programm.

  • Fig. 80

    Cette brochure de 1989 détaille la cohérence de l’identité visuelle de Braun. La page de gauche montre la bonne façon de faire, tandis que celle de droite expose différents écueils à éviter. Sont ainsi mis de côté les marques d’émotions superficielles, d’héroïsme, de culte, ainsi que l’ornementation. La vérité contre la manipulation, le produit pour lui-même contre la distraction, la fonction contre la décoration, la clarté contre la dissimilation, l’information contre le divertissement. 

    [ Source ] «Braun Design. Principles and Tonality Guidelines» [1989], reproduit dans: K. Klemp, K. Ueki-Polet, Less and more. The Design Ethos of Dieter Rams, Berlin, Gestalten, 2010, p. 668-669.
    Images © Braun.

  • Imaginée par l’agence TBWA\Chiat\Day en 1997, la campagne de publicité «Think Different» marque le retour de Steve Jobs à la tête d’Apple. Le slogan est choisi par opposition au «Think ibm». Pour le lancement du premier Macintosh, Steve Jobs avait déjà attaqué ibm avec le spot publicitaire «1984», dépeignant une société soumise à une informatique totalitaire. La campagne «Think Different» déroule les portraits de «célébrités» telles que Albert Einstein, Bob Dylan, Martin Luther King, Richard Branson, Richard Buckminster Fuller, Thomas Edison, Muhammad Ali, Maria Callas, Mahatma Gandhi, Alfred Hitchcock, Martha Graham, Frank Lloyd Wright, Pablo Picasso, etc. Les photographies en noir et blanc éloignent Apple de l’univers du jouet. À l’instar de la campagne publicitaire «1984», «Think different» ne montre aucun produit, la marque n’apparaissant que par son logotype coloré. Cette série sera déclinée en encarts presse (magazines de mode et presse grand public), affiches uniques géantes et spots tv. Le slogan «Think different» sera utilisé par Apple jusqu’en 2002.

  • Fig. 81

    Publicité urbaine Apple «Think different» montrant Alfred Hitchcock, immeuble de Boston, 1997.

    [Source] «Think different», Academic.

  • Fig. 82

    Posters pour la campagne d’affiche «Think Different», Apple, 1997. Dimensions : 28 × 44cm. 

    [Source] Tistory. Images © Apple Inc.

  • Fig. 83

    Publicité Apple pour le baladeur musical iPod, magazine Wired, novembre 2003. 

    [Source] M. Wichary, Flickr. Image © Apple Inc.

  • Fig. 84

    «Where did the computer go?», publicité Apple pour l’ordinateur «tout en un» iMac G3, Wired, octobre 2004.

    [Source] M. Wichary, Flickr. Image © Apple Inc.

  • Fig. 85

    Publicité pour la gamme d’ordinateurs iMac quadri-processeurs.

    [Source] Capture d’écran, Apple.com, mai 2011.
    Image © Apple Inc.

  • Sous couvert de simplicité et de compréhension des fonctions, il est étrange de constater que des designers comme Naoto Fukasawa ou Sam Hecht s’appuient sur des formes d’objets ne correspondant pas aux caractéristiques de l’époque technique dans laquelle ils travaillent. Ces formes «inauthentiques» sont apparentables aux applications des téléphones mobiles imitant la matérialité d’objets archétypes (calculette, bloc-note, etc.). Serait-ce le signe de l’incapacité d’un certain type de design à donner forme à la technique, et plus largement à «faire forme»?

  • Fig. 86

    Naoto Fukasawa, télévision 8 pouces à affichage lcd, récepteur sans fil d’images et télécommande, Plus Minus Zero, 2009. Résolution d’écran : 640 × 480px. Cette télévision reprend la forme des anciens modèles à tube cathodique crt.

    [Source] Dopesthetic, juin 2009. Images © +-0.

  • Fig. 87

    Sam Hecht, View Projector, projecteur lcd intégrant un lecteur dvd, Epson Japon, 2006: «Il était clair que les projecteurs lcd, contrairement à leurs ancêtres, avaient eu un tel succès […] qu’ils étaient devenus des boîtes vides de sens dans l’évolution des modes de vie contemporains. Le projet a consisté à transformer ce qui était à l’origine un équipement d’entreprise en un outil simple d’usage, pouvant prendre place dans l’environnement domestique. […] Le design fait évidemment référence au système de projection cinématographique à pellicule, ce qui se voit par exemple dans le choix d’avoir positionné l’objet debout plutôt qu’à plat. Le résultat est un produit qui est compris par l’utilisateur comme étant destiné à lire des films, un objet dont il est fier et heureux de se servir. Le fait de voir le dvd tourner contribue également à ‹l’atmosphère› du visionnage d’un film.»

    [Source] Industrial Facility, ">«Project: View Projector». Traduction de l’auteur.
    Images © Industrial Facility.

  • En 2009, Naoto Fukasawa fonda la marque +-0, ligne de produit ayant pour ligne de conduite la formule «just right». le prix, la forme et la taille des objets Plus Minus Zero doivent être «juste bien».

  • Fig. 88

    Naoto Fukasawa, calculette, Plus Minus Zero, 2009.

    [Source] L. Choi, «news from naoto fukasawa and plusminuszero», Designboom, mai 2009. Images © Designboom.

  • Fig. 89

    Naoto Fukasawa, grille-pain «une tranche», Plus Minus Zero, 2009. Dimensions: 167mm (h.) × 223mm (l.) × 80mm (p.).

    [Source] Dopesthetic, juin 2009. Images © +-0.

  • Fig. 90

    Naoto Fukasawa, purificateur d’air X020, Plus Minus Zero, 2009.

    [Source] Hotch Potch.

  • Fig. 91

    Jasper Morrison, grille pain, Rowenta, 2004. Dimensions: 25,5cm (l.) × 13cm (h.) × 3,5cm (p.). 

    [Source] G. Lages, Flickr. Images © Rowenta.

  • Fig. 92

    Sam Hecht, disques durs auto-alimentés, LaCie, 2007. L’objectif de ce projet était de rendre l’ensemble aussi compact que possible, c’est pour cela que le câble usb est incorporé à la boîte. Comme le dit Sam Hecht: «Le design doit parfaitement s’intégrer à nos façons de travailler, aujourd’hui et demain. Le stockage des données ne consiste pas à mettre l’emphase sur des détails fantaisistes ou à styliser l’objet, mais à plutôt à voir avec le concept de «disparition de l’outil» [«toolness»], où chaque produit est adapté à son utilisation et à sa cycle de vie.» 

    [Source] «Project: Little Disk Hard Drives», Industrial Facility. Images © Industrial Facility.

  • Fig. 93

    Sam Hecht, Second phone, Muji, 2002. Dans le contexte du développement de la téléphonie mobile, cet appareil d’appoint destiné à l’habitat a des «fonctionnalités» limitées qui permettent uniquement une communication basique. Il n’a pas besoin de «base» ni d’électricitébase; le microphone et le bouton de décrochage sont fusionnés.

    [Source] «Project: Second Phone», Industrial Facility. Images © Industrial Facility.

  • Fig. 94

    Naoto Fukasawa, lecteur mural de cd audio, Muji, 1999. Dimensions : 17cm (l.) × 17cm (h.) × 4cm (p.). Dans le dvd Objectified (dir. Gary Hustwit, 2009), Naoto Fukasawa explique s’être inspiré des ventilateurs de cuisine pour le principe de tirer sur le cordon du lecteur pour faire tourner le cd audio. 

    [Source] Muji website. Images © Muji.

  • Fig. 93

    Lecteur audio sans fil à technologie bluetooth, Muji, 2013. Dimensions : 17cm (l.) × 17cm (h.) × 5cm (p.). Ce lecteur audio reprend le principe du cordon à tirer, mais perd la métaphore des lames du ventilateur, étrange réminiscence d’une forme devenue icône.

    [Source] Muji website. Images © Muji.

  • Fig. 96

    Nest protect, détecteur de fumée et de monoxyde de carbone (co), Nest, 2013. Dimensions : 13,4cm (l.) × 13,4cm (h.) × 4,1cm (p.). La localisation de la fumée est indiquée par une alarme vocale contextuelle, un simple mouvement de mains servant à la stopper. L’application mobile permet d’accéder à distance au statut du détecteur. Fondée par le «père de l’iPod», Tony Fadell créé Nest en 2010 avec comme premier produit un thermostat domestique dit «intelligent». En janvier 2014, Google rachète la startup Nest pour 3,2 milliards de dollars.

    [Source] Nest website. Images © Nest.